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Un segment étroit et « inverse »

Les blés biscuitiers ne représentent que 2 % des débouchés des blés français, mais le marché s’accroît, notamment en direction du Benelux.

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«En France, l’industrie de la biscuiterie sucrée et salée a utilisé 196 000 t de farine en 2017, pour fabriquer 433 000 t de produits finis, a expliqué Philippe Lemaire, PDG de Lemaire-Deffontaines, lors d’une réunion Gnis en mai. Le secteur regroupe 115 entreprises et réalise un CA de 3,6 Mds€. » La demande en blés biscuitiers se limite à 2 % du marché du blé, mais elle s’accroît. Le Benelux peut aussi constituer un débouché pour les blés biscuitiers français. « Jusqu’à présent, les meuniers belges et hollandais s’approvisionnaient surtout en blés britanniques, ajoute le semencier. Avec le Brexit, ils commencent à se tourner vers la France. » Pour lui, un blé biscuitier est l’inverse d’un blé meunier. Il doit être de type soft, alors que la majorité des blés français est medium-hard. Sa teneur en protéines doit être basse, 10,5 à 11 %, et sa force boulangère, faible, avec un W compris entre 80 et 120. Ces exigences nécessitent un programme de sélection spécifique aux blés biscuitiers.

B. Cailliez

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